jeudi 23 octobre 2014

Le test du Cake-Pop (Zocolata)

Il en fallait bien une pour céder à l'appel du Cake Pop ou Pop Cake (on ne sait plus très bien), l'un des gâteaux les plus tendances du moment ! Et bien, c'est Chacha qui nous parle de son expérience gâteau depuis Lille...

Le test :

Place Rihour
59000 Lille

Dans la série "je-veux-un-gâteau-mignon", je demande la sucette ! Je suis sûre que vous voyez de quoi je parle... Gâteau ? Sucette ? Non ? Personne ? Les Cake Pops, bien sûr ! Je tiens donc à remercier la personne qui a pensé à mettre un bout de gâteau sur un bâton !! C'est  une idée ridiculement simple et c'est à demander pourquoi personne n'y a pensé avant...

Au départ, je pensais que je n'aurai rien à manger (oui, car c'est tout petit). J'avais récemment goûté une cake pop chocolat noir, cœur blanc coulant et cerise. C'était délicieux, mais tu le manges en une bouchée. Evidemment, j'ai été obligée d'en manger 5 !


Depuis, j'ai voulu retenter l'expérience et je savais que j'en trouverai au bar à chocolat Zocolata (partout du chocolat! Mouahahahaha)… Vu que le concept est de mettre un gâteau sur un bâton, le pop peut donc prendre différentes formes. En général, ça ressemble plutôt à une sucette ronde. Mais là...(ô joie, ô bonheur), il s'agit carrément d'un morceau de gâteau, RECOUVERT de chocolat et je trouve ça tellement mieux   (comment ça parce qu'il y a plus à manger ?!).

Concrètement, nous avons un morceau de brownie au chocolat au lait. Il mériterait un peu plus fondant...Un brownie, donc,  recouvert de chocolat blanc et de petites billes chocolatées. C'est dans l'ensemble bon, bon comme un gâteau au chocolat (allez, je sais que vous visualisez très bien). Les saveurs ne sont pas super prononcées, et on aurait tendance à plus sentir le chocolat au lait que le blanc. C'est chocolat-chocolat, ce cake pop !


Comme vous le voyez à l'image, c'est un gros morceau de brownie sur un petit bâton. Le manger sera sans doute une expérience digne d'un équilibriste pour certaines, mais honnêtement, j'ai trouvé ça plutôt pratique. Après tout, tu as l'air de moins te "goinfrer" que si tu manges tout ton cupcake en mettant partout.

En gros,  LONGUE VIE AUX CAKE POPS







mardi 21 octobre 2014

Eclair Week (Fauchon)


Eclair Week 2014
Les fashionitas ont la Fashion Week; les gourmandes ont l'Eclair Week.

Pyramides (merci Insta)
Chaque année, depuis 7 ans, je guette la date fatidique pour ne pas rater cet évènement-phare de Fauchon. Autrefois glorifié sur une seule journée, l'éclair est aujourd'hui le roi des pâtisseries durant une semaine entière, où les parfums sucrés et salés les plus fous sont mis à l'honneur.

36 parfums, des prix indécents (7 euros l'éclair sucré), du relief et de la créativité...du 12 au 20 septembre dernier, Paris a rimé avec éclair. 

Pyramide d'éclairs
Place de la Madeleine, mère & fille rêvent devant les saveurs de ces petits délices : foie gras, St Honoré, citron meringué, Joconde, spéculoos...Il nous faut choisir une belle palette. Sous les conseils avisés de ma chère Maman, à qui je concède le caramel beurre salé, nous choisissons 5 éclairs à déguster. 

Nous avons donc goûté pour vous :

Sélection éclairs Fauchon 
  •  Éclair fraise-poivron : crémeux fraise et poivron rouge confit, glaçage à la fraise, anneaux de chocolat blanc

De belles couleurs, une petite fraise bien rouge, des pastilles de poivron...notre premier éclair sucré-salé s'annonce des plus originaux !

Crémeux fraise-poivron
Mêler de la fraise et du poivron, un choix audacieux ! Le crémeux porte bien son nom : il sera le point positif de notre série Eclair Week 2014. Aérien, frais, il a une texture de mousse. La première bouchée est très acidulée de prime abord...elle laisse la place à du piquant, légèrement adouci par le croustillant. Nous pouvons clairement identifier les deux produits principaux, mais difficile de se prononcer : on n'aime ? on n'aime pas ?

  • Éclair Hosukai : crème mousseline vanille Bourbon de Madagascar et beurre d'Echiré demi-sel, coque en chocolat blanc décoré de la vague d'Hokusai 



Des couleurs psychédéliques, de la vanille, un hommage à la fameuse estampe "Grande vague de Kanagawa" du japonais Hokusai, dont vous pouvez admirer les œuvres au Grand Palais jusqu'en janvier 2015... notre second éclair est si arty !

Grande Vague de Kanagawa
La crème mousseline perd en légèreté et nous déconcerte par sa texture. Le beurre d'Echiré (AOP du Poitou-Charentes) est trop présent. C'est une vague, en effet, de salé qui s'abat sur nous et engloutit le chou et le chocolat blanc. La vanille est complètement noyée ! Décevant !

  • Éclair caramel beurre salé : crémeux et glaçage caramel au beurre salé, éclats de caramel 

Nous retrouvons le sourire avec un grand classique parfaitement exécuté ! Le caramel est dévoré, sans laisser de trace de notre forfait. On apprécie l'équilibre entre des notes plus sucrées (glaçage), avec un peu de croquant (éclats), alliées à des notes salées (ganache). 

  • Éclair Ayudhaya : crémeux à la noix de coco, à la citronnelle et au combava, glaçage au chocolat blanc décoré de feuilles d'or et de noix de coco 
Après le classique, une invitation au voyage avec l'Ayudhaya ou un petit clin d’œil à l'ancienne capitale de la Thaïlande...Nous n'en avons pas fini avec l'Asie !


De la noix de coco, de la citronnelle, du combava (agrume)...du jamais-vu dans un éclair ! Allons-nous nous envoler vers les mers du Sud ?

Cela semble mal parti : notre nez ne reconnaît que de la pâte à chou. Mais en réalité, voilà le retour du crémeux léger et délicatement parfumé. Une citronnelle marquée, l'acidité du combava, la noix de coco discrète est ravivée par le copeau. Chaque élément est pensé pour parfaire un éclair original et délicieux ! Une réussite !

  • Éclair Forêt noire : mousse au chocolat noir Fauchon 67 % de cacao, crème Chantilly à la vanille Bourbon de Madagascar, cerise "Amarena", queues de cerises en chocolat noir

Eclair Fôret noire

Et enfin, notre chouchou !

Une fois n'est pas coutume, nous allons mettre du CHOCOLAT à l'honneur. Vous avez bien lu : du CHOCOLAT ! Dieu qu'il est appétissant, ses ondulations blanches et marrons semblent exquises. Sous le couteau, le cœur révèle des cerises sur toute la longueur de l'éclair.

Le chocolat noir, peu sucré, est réhaussé par une cerise délicieusement imbibée de sirop de griottes. La Chantilly aérienne et onctueuse vient renforcer le tout, un parfait contraste avec le croquant des queues de cerise en chocolat. 

Bravo !

Pour les paresseux, un résumé :

- La Semaine de l’Éclair, c'est chaque année au mois de septembre chez Fauchon ! Elle met à l'honneur des parfums inédits.
- Un prix assez élevé pour des créations contrastées.
- Un grand bravo pour le Forêt noire et l'Ayudhaya, qui sont de véritables petites prouesses techniques. 

Où ?

Fauchon
30, place de la Madeleine
75008 Paris
Métro: Madeleine 

crédits photos : J'en suis baba, tous droits réservés

mardi 14 octobre 2014

Éloge du Mille-Feuille (Génin)

Tarte framboise 

Autant vous l'avouer, cet article n'a rien d'objectif. Il ne sera qu'hyperbole, pâmoison, vertiges gustatifs. Je parle souvent d'amour, je vais vous conter l'Amour avec un grand A.

Tout commence par une tarte à la framboise...Regardez-la bien. "La tarte du diable", l'objet de toutes les tentations, avec ses petits grains légèrement acidulés, sa crème douce et fondante, sa pâte sablée croustillante, la subtilité de la vanille et de son cœur de framboise (entre confiture et fruits entiers). Regardez-la bien, vous dis-je, car nous n'en parlerons plus.

Miam, miam 
Cette tarte, c'est un accident de parcours, un moment d'égarement, un détour succulent, bref, une commande d'impie. Car à l'origine de ce test était LE MILLE-FEUILLE.

Nous avons déjà raconté nos déboires avec ce classique de la pâtisserie, la descente aux enfers, le chagrin noyé dans du bon champagne (pour vous rafraîchir la mémoire, c'est ). Vous allez me dire que j'exagère...Je vous avais prévenus !

Tabula Rasa.
Je voulais effacer ce douloureux souvenir et retenter une expérience millefeuillesque. Déjà, dans ce fameux article, le mille-feuille de Jacques Génin avait attiré mon attention.


La décision était prise : ce serait donc entre les mains de ce laboratoire de pâtisserie que reposerait le sort de toute une création, la réputation de toute une ville : trouve-t-on vraiment de BONS mille-feuilles à Paris ?


Nous avons donc testé pour vous.....(suspense insoutenable) dans le temple du mille-feuille à Paris, où quelqu'une est assez folle, courageuse, déterminée pour ne pas en manger :
  • Un Mille-feuille vanille 


Une bonne demie-heure d'attente, la peur au ventre, au milieu des chocolats et des pâtes de fruits.... Enfin, le mille-feuille est soigneusement préparé à la commande.

Le coup de foudre est immédiat. Je voulais douter, refuser l'évidence, mais la réalité est tout autre ! Devant ce mille-feuille, je n'ai plus l'âme d'un Schopenhauer.

Il se déguste sans jamais s'effondrer. Le feuilletage, délicatement caramélisé, follement doré, tutoie la perfection. Mille feuilles ou pas ? Nos yeux nous jouent des tours, notre nez décolle au paradis du beurre. Au lieu du traditionnel glaçage de boulangerie, le sucre glace est une finition de choix. L'équilibre entre le croquant et le sucré est impeccable.

Mille-feuille vanille

La crème pâtissière est un poème à elle-seule : sa texture si particulière, mi-crème mi-flan, et sa vanille, mes enfants, sa vanille...


Autour de la table, le silence est quasi religieux. Je meurs, je défaille, c'en est fait de moi.
Si vous devez manger UN mille-feuille avant de mourir, il faut que ce soit celui là.

L'impie pourfendeuse de tarte à la framboise


Pour les paresseux, un résumé :

- Rendez-vous au Paradis pour LE mille-feuille à ne pas manquer à Paris 
- Seul bémol, son prix : 8,70 euros...de quoi revenir bien vite à des considérations plus terrestres.
- Nous sommes folles de vanille, mais le chocolat, le praliné ou le caramel vous raviront tout autant. 

Où ?

Jacques Génin
133, rue de Turenne
75003 Paris
Métro : Filles du Calvaire (l.8)

crédits photos : J'en suis baba, tous droits réservés